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LE SACREMENT DE RECONCILIATION

 

 

CE QUE N'EST PAS LA CONFESSION :

 

- Une humiliation qui nous mériterait le pardon de Dieu.

- Certains conçoivent l’aveu de leur péché comme une « pénitence » que Dieu nous demanderait d’accomplir au préalable pour nous accorder son pardon. Nous apporterions alors notre linge sale au « pressing spirituel » et en récompense de cette démarche humiliante, nous recevrions une âme purifiée. S’il en était ainsi, il serait vrai de dire que nous obtenons le pardon au prix d’une démarche difficile !

 

Le pardon de Dieu est une grâce totalement gratuite.

Notre démarche n’est pas destinée à provoquer le pardon divin.

 

 

LES MAUVAISES RAISONS POUR NE PAS SE CONFESSER

 

Je ne fais rien de mal

 

Pour se reconnaître pécheur, il faut oser croire à sa liberté au milieu des multiples conditionnements de l’existence. Celui qui se confesse reconnaît avoir agi « par sa faute ». De plus, il faut croire à l’existence d’une Loi que le Seigneur nous présente comme impérative.

 

 

Je n’en éprouve pas le besoin

 

Le rôle de la confession n’est pas de répondre à un besoin psychologique de se confier. Dans la confession, le prêtre, tenu au secret le plus absolu, est plus un médecin de l’âme auquel on vient demander le pardon du Seigneur qu’un confident.

 

 

J’accuse toujours les mêmes fautes

 

Cette constatation est pour certains la preuve que nos confessions ne servent à rien. Mais cette objection a le mérite de nous rappeler la nécessité de prendre une résolution pratique très précise. C’est elle, avec le désir de changer, qui sera en quelque sorte « consacrée » par l’absolution du prêtre.

 

 

Cette démarche est trop humiliante

 

Le sacrement de réconciliation n’est pas une humiliation. D’ailleurs cet aspect disparaît quand on se souvient que : Le prêtre est lui-même pécheur (il se confesse lui aussi et il en a grand besoin...) Le prêtre est plus frappé par la sincérité de l’aveu que par les péchés eux-mêmes (lesquels n’ont rien d’original et dont il ne se souviendra plus...) Ce que nous apportons n’est pas tant une liste de fautes que l’humble reconnaissance de notre condition de pécheur et la volonté d’en sortir !

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